Les éléphants de Khaudum

Tsumkwe (15 août)

Aujourd'hui, on a prévu d'aller au Parc national de Kaudhum. Ce parc, qui abrite plus de 3 500 éléphants et de très nombreuses espèces animales, n'est accessible que par groupe de deux 4x4, avec des réserves d'eau conséquentes. Il fait le lien entre la Bande de Caprivi et le Bushmanland.

On a donc choisi de se faire accompagner. Le guide et son aide partent avec leur appareil photo.


On fait le chemin sans encombre. C'est assez loin, 59 km de Tsumkwe, mais on l'a voulu. 








Au bureau du parc, il y a de la documentation détaillée à la fois sur "les merveilles de la vie sauvage" et des "avertissements" indiquant tout ce qu'il ne faut pas faire, et les mésaventures plus ou moins graves des différents visiteurs et guides.







Le parc est très sauvage, les points de vue sur les points d'eau sont en cours de réaménagement, avec d'énormes tranchées pour essayer d'arrêter les éléphants. La piste de sable ne permet le passage que d'une voiture à la fois (ou camion, comme le nôtre). Nous rencontrons très peu de monde : 3 - 4 voitures dans la journée. 

Tout d'un coup, le camion pile. Un grand (très grand) éléphant solitaire avance au loin face à nous, tranquillement, sur la piste. Marche arrière, demi-tour "au cas où", tentative de le faire partir en tapant dans les mains (technique vue plusieurs fois et semblerait-il éprouvée. Autre technique : la frappe sur la tôle de la voiture ou du camion). Le chauffeur fait des photos. Son assistant ne quitte pas l'éléphant des yeux et a l'air inquiet. En fin de compte, l'éléphant sort de la piste, on essaye d'avancer un peu, oreilles déployées, charge d'intimidation... On recule, on attend, lui aussi, puis on passe vite. Ça, c'est fait ! 




On va ensuite de point d'eau en point d'eau : des troupeaux d’éléphants partout, qui arrivent, qui repartent aussi vite, qui traversent dans un sens, dans l'autre, quelques koudous et de phacochères (c'est l'année des phacochères : on en voit partout !).


Camouflage

C'est toujours mieux, les pattes dans le trou d'eau.

Vite, vite !











Le Parc est traversé par un réseau de lits de rivières éphémères, ce qui crée de très beaux paysages avec la vallée remplie d'herbes hautes alternativement ocres et jaunes.





Mirador camouflé girafe = pique-nique








Une autre girafe

Plus loin, on laisse traverser assez loin devant un petit groupe de 3-4 éléphants avec un plus jeune, mais pas tout petit. Pas de problème. Tout est calme. On avance, on passe, et là, l'un d'entre eux se retourne, nous voit passer et charge ! Ce n'est pas de l'intimidation. On a dû passer trop tôt. Pied au plancher, le camion met le turbo. On s'accroche, l'éléphant fonce derrière pendant un bon moment, jusqu'à ce que l'on gagne du terrain, que l'on s'éloigne et qu'il s'arrête. Impressionnant ! Quelle accélération ce camion ! (heureusement). La piste n'est pas en sable profond, mais rocailleuse. C'est plus facile. Rétrospectivement on a eu peur. On revient par le même endroit  un quart d'heure plus tard. Calme plat. 
Flou et très énervé, c'est la seule photo. Merci Céline !




La piste d'atterrissage.

Le retour se fait sans encombre. Demain, en route vers le Waterberg.

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